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Si je vous dis que j'ai aimé cette ville,
vous me croirez sans aucun doute,
mais ne saurez pas à quel point
j'ai aimé chaque pierre,
chaque rue, chaque arbre,
chaque bruit du vol d'un oiseau,
chaque couché de soleil... chaque tout!
Les photos que je vais vous présenter
ne serons que quelques unes actuelles en couleur;
les autres sont Bruxelles
comme je l'ai connue
depuis 1938 à 1968
année qui m'a vu la quitter
pour venir vivre à Ostende.
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Mais avant tout je vous montre la petite fille de 3 ans que j'étais, arrivant à Bruxelles! cette photo à 63 ans C'était donc la période juste avant la guerre 40/45!
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En juillet 1981, Gérard Mortier devient directeur général du Théâtre de la Monnaie. Né à Gand, le 25 novembre 1943, il est, dès l'enfance, séduit par l'opéra. Il fait des études de droit et en communication. Sur le plan professionnel, il s'oriente toujours vers l'art musical. Il commence sa carrière comme collaborateur direct du directeur du festival de Flandre. Dans les années septante, il se rend en Allemagne. Il devient successivement responsable de la programmation artistique de l'opéra de Dusseldorf, directeur- adjoint de l'opéra de Francfort et directeur de la production artistique à Hambourg. Avant d'être nommé directeur de la Monnaie, il est conseiller technique à la programmation de l'opéra de Paris. Au cours de son premier mandat de six ans, il pose les jalons de son projet. Il commence par réformer les choeurs et l'orchestre. Il attire de nouveaux collaborateurs, découvre de nouveaux talents et opte pour un répertoire très personnel. Le public et la critique sont convaincus. Ses qualités d'organisateur lui permettent de renouveler la Monnaie en une saison seulement. Il cherche l'appui de mécènes, pour compléter les subventions insuffisantes de l'Etat. Aux diverses offres internationales, Gérard Mortier préfère un second mandat à Bruxelles. Sous sa direction, la capitale de l'Europe s'est enrichie d'un opéra de très grande qualité. En 1992, Bernard Foccroulle lui succède au poste de directeur de la Monnaie. de la MonnaieÀ PARTIR D'AOÛT 2002
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Ma grand mère me conduisait régulièrement
à l'opéra au Théâtre Royal de la Monnaie
et si je ne les ai pas vu tous,
j'en ai de toute façon vu beaucoup!
Et dans ma petite tête d'enfant ça faisait un beau mélange.
Mais dans la famille tout le monde,
chantait les opéras, connaissant toutes les paroles,
à toutes les fêtes de famille , de quoi me rafraîchir la mémoire.
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Ma mère m'emmenait dans des Brasseries 'Cafés Chantant'
où des Orchestres avec chanteur(s) se produisaient.
On aimait vraiment la musique dans ma famille
Ces brasseries étaient immenses et toujours pleines de monde.
Je ne possède pas de photos de ces brasseries mais celle,
ci-dessous, représente une Brasserie qui existe toujours
et qui est très ancienne 'La mort Subite', nom de la bière: gueuze
qu'on y sert. Elle est relativement petite
par rapport aux "Cafés Chantants" de mon enfance.
Aller dans ces brasseries permettait d'économiser sur le charbon!
Il n'y en avait pas!
économiser aussi sur l'électricité et le gaz!
J'ai
fais ma 'petite communion'
comme
cela se dit à Bruxelles en
1941
au mois de Mai à 6 ans 1/2
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J'ai fait ma Communion Solennelle comme cela se disait alors, le 10 Mai
1945 à l'âge de 10ans et 4 mois, le jour de la fin de la guerre!
Tout Bruxelles était en liesse!
Entre ces deux dates il y eut l'effroyable guerre.
Mon père étant recherché par l'occupant, dû se cacher (il resta 3 ans avec d'autres hommes, caché dans une cave camouflée, dans la maison à Gand où je suis née). Ils en sortaient la nuit pour aller faire " des bricoles" autrement dit des sabotages et autres actions visant l'ennemi. Seulement, le comique de l'histoire est que quelques mois après que les hommes se soient installés dans cette cave, le premier étage fut réquisitionné par la Commandanture qui resta ignorante jusqu'à la fin des hostilités de la présence des hommes cachés pratiquement sous leurs pieds. Les personnes à qui appartenait la maison et qui l'habitaient était pour ainsi dire de la famille et m'ont élevée depuis ma naissance jusqu'à mon départ pour Bruxelles pour y rejoindre mes parents. C'est eux qui, prenant de grands risques, entretenaient les 'cachés', les nourrissaient, blanchissaient et les aidaient à se procurer messages et matériels.
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